Ma Cuisine

Il est joli, le titre de mon article, il est frais, pêché de ce matin, allons Mesdames n'hésitez plus!

Bah oui, je me suis remise à la cuisine

Pas toujours merveilleux, faut bien le reconnaître

Disons, vendredi dernier, nous avons reçu David et Chloé (si ma p'tite lapienne se demande de qui je parle, c'est juste qu'il y a une 2ème Chloé... ;)), et pour la première fois de façon "formelle" dans notre ChezNous (en passant, ChezNous devait s'appeler "Le pays d'Oz", ou un truc du genre, mais a finalement été rebaptisé "Le Bunker", puisque nos voisins, qui s'imaginent probablement que l'état d'urgence {incorrigible pulsion droit-constitutionnaliste, désolée} a été déclaré pour cause d'invasion d'extraterrestres de la planète des Ouvreporte, ou qu'un réseau de cambrioleurs a ajouté notre petit immeuble villageois en tête de liste des appartements à visiter en priorité, passent leurs tempsà fermer la porte d'entrée de la résidence à DOUBLE TOUR, et du même coup nous obligent à le faire par un gentil petit mot "Pour plus de sécurité des appartements"...oui, oui, même que l'interphone ne nous sert plus à rien, faut quand même descendre pour ouvrir à nos invités...grrr), donc disais-je, nous avons invité des amis à dîner.

Et j'ai préparé un repas italien pas mauvais du tout..

Caponata, Bruschetas et salade de tomates (ah non, la salade c'est Johnny Cash qui l'a faite) en entrée, osso buco en milieu, et tiramisu en sortie.

Sauf que le tiramisu a été repabtisé, à l'instar de notre ChezNous, pas "Le Bunker", non, ce serait ridicule, mais le "June-a-raté-isu": j'sais pas pourquoi, mais ça ressemblait à tout sauf à ce à quoi ça aurait dû ressembler... Bref, Johnny Cash a quand même trouvé ça très bon, et Chloé m'a réconfortée par son "Ca s'laisse manger, quand même" enthousiaste (sourire).

Mais passionnée que je suis, me voilà persuadée que j'ai été touchée, j'ignore quand, par la grâce cuisinière divine, et que je réussis tout ce que je fais...

Alors voilà comment j'en suis arrivée à accomoder les restes en un gratin...un peu trop sec...et comment j'ai fait aujourd'hui, pour profiter de ma semaine de "vacances l'après-midi" (bah oui je travaille quand même le matin), un gâteau marbré avec "ce que j'avais sous la main", sauf que j'ai eu beau chercher, sous ma main il n'y avait trace de levure...donc une sorte de crèpe, marbrée, certes, mais un peu beaucoup dégueu...

Je ne vous donne pas la recette, j'imagine que vous ferez toujours mieux que moi!

En revanche, je vous donne ma recette de la caponata sicilienne, puisque Chloé me l'a demandée:

CAPONATA DE JUNE (et de tout le monde, en fait, une caponata, ça reste une caponata, hein, c'est quoi cette manie de s'approprier les choses? Et pourquoi systématiquement je trouve que "le gâteau au chocolat de la tante Julie" ressemble à s'y méprendre au gâteau au chocolat de chez Paul? Hein? Et pourquoi les madeleines de Lucette ont-elles le même goût que celles du livre de cuisine que m'a donné ma grand mère? Mais je m'égare...) (pouffement) : allez, go:

Prenons 3 aubergines, et coupons les en cubes. Et salons-les gaiement, tant qu'on y est (ça se dit, "salons-les"?). Laissons les de côté pendant un petit moment.

Le temps, par exemple, de couper en petits demi-tronçons un coeur de céleri et les quelques branches qui l'entourent. Et un oignon, aussi. Ou deux, selon l'envie du jour. Le tout en petits bouts, quoi, vous l'aurez compris.

Faisons revenir doucement les oignons et le céleri dans l'huile d'olive, jusqu'à ce qu'ils soient blonds.

Jetons-y des capres (quantité selon les goûts), 2 grosses cuillères de sucre en poudre, et une bonne rasade de vinaigre ( de cidre, c'est mieux, d'autre chose ça va aussi, mais évitons tout de même les vinaigres aromatisés, soyons sages).

Laissons mijoter à feu doux pendant quelques minutes.

Et pendant ce temps, rinçons nos aubergines. Et essuyons les avec du sopalin, ou un torchon propre (pas celui avec lequel tout le monde s'essuie les mains depuis une semaine...est-ce bien la peine de le préciser?).

Sortons nos oignons-céleri de la sauteuse et réservons les dans le saladier de présentation (on va pas s'amuser à laver 15 casseroles et 12 assiettes, quand même).

C'est le tour des aubergines de passer à la casserole (ouh la...c'est de pire en pire) : dans un subtil mélange "d'un peu d'eau et un peu d'huile", pour commencer, mais dès que les aubergines commenceront à cuire vraiment, nous serons obligés de rajouter de l'huile...et surtout ne soyons pas radins, la caponata, c'est beaucoup d'huile d'olive, qu'on se le dise.

Une fois les aubergines cuites, versons dans la sauteuse le mélange oignons-céleri-capres-sucre-vinaigre.

Laissons mijoter autant de temps qu'il le faudra pour que ça ait l'air goûtu (si ce n'est déjà fait), et rectifions l'assaisonnement.

N'ayons pas peur, surtout, d'ajouter sucre et vinaigre à notre petit plat.

Laissons refroidir enfin, et conservons au réfrigérateur. La caponata peut se manger tiède, mais celle de June (clin d'oeil à celles qui ne comprenaient pas l'expression "alaindelonisation cavalante" ;)) se mange FROIDE.

Et avec un bon filet d'huile d'olive (crue, voilà pourquoi je ne vous le dis que maintenant :)) avant de servir.

BON AP'

Comments

[usinedusud]

De retour en ligne ? quel scoop !
puisque ça va mieux et que vous revenez de loin ... je peux bien te dire today tout le plaisir & le soulagement induits par votre installation ... take a walk on the best side & so long !

[soulsister]

Ici c'est plutôt l'heure du petit dej, mais miam... ou plutôt slurp, ça me met l'eau à la bouche (enfin, pas le marbré, mais j'aime pas trop les marbrés de toute façon!)
Nouvelle semaine qui commence... peut être la dernière avec un gros bidou. Quelle aventure... Tu m'accompagnes.

[bijod]

Coucou la mama italienne :)
ça me fait plaisir de te retrouver sur les NTIC!
Mais très vite on va faire mieux, on va aller papoter autour d'un café ;)
Gros bisous miss frog et à tout bientôt! ;)

[mamita]

Et bien,June reine de la caponata .....me surprendront toujours ces djeun's!!